Les mystères d'Udolphe, de Anne Radcliffe, 1808

Les mystères d'Udolphe, par Anne Radcliffe, traduit de l'anglais sur la troisième édition par Victorine de Chastenay. 6 volumes avec frontispice, reliure d'époque. in 16 (9 x 13,5), 215, 217, 207, 199, 192 et 210 pages.

Les mystères d’Udolphe » (1794) est le premier des deux grands livres d’Anne Radcliffe, et son quatrième roman (elle avait débuté en 1789 avec « Les Châteaux d’Athlin et de Dunbayne »). Udolphe reçut des critiques extrêmement élogieuses, malgré quelques réserves sur ses longueurs; son auteur fut même désignée comme égale de Shakespeare dans le domaine de l’horreur par la Critical Review (M. Lévy). Au sujet du « fantastique expliqué » d’Anne Radcliffe, Maurice Lévy, qui voyait une certaine injustice aux critiques faites, estimait que le fantastique à l’oeuvre dans ses romans, émane de l’atmosphère irréelle de certaines “scènes pittoresques”. Il écrivait aussi à propos de l’oeuvre de cet écrivain: la société anglaise, par la voix de ses représentants les plus autorisés, non seulement goûta, mais prit au sérieux les productions d’une romancière qu’il est trop facile, aujourd’hui, de caricaturer (.) Le « roman gothique » ne sera plus le même après le rapide passage de cette jeune femme sur la scène littéraire . La longue cohorte de ses imitateurs ne sut capter qu’un pâle reflet de ce qui fait le charme profond de ses romans. En s’arrêtant aux procédés, ils s’aveuglaient sur la vraie nature de son art. (voir :Maurice Lévy, Le roman "gothique" anglais. 1764 - 1824).

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